Le draft zero, élaboré sur la base des contributions des Etats et des organisations de la société civile, a été publié le 10 janvier sous l’intitulé «The futur we want ». Ce bref document se révèle extrêmement faible dans ses orientations, et il ne propose aucune vision d’un futur possible. Le ton est celui d’un engagement « mou », alimenté par des constats parcellaires et des recommandations sans ambition… Si cet avant-projet a le mérite de rappeler les principes de Rio-92, et il faudrait d’ailleurs tous les réaffirmer, il contourne néanmoins allègrement les difficultés auxquelles le monde doit faire face, en ne prenant aucunement compte des grands bouleversements que ce monde a connu au cours des 20 derniers années et en ignorant les difficultés rencontrées dans le cadre des négociations multilatérales.
En réaction, le Collectif RIO+20 présente des propositions concrètes sur : une feuille de route pour la relance du multilatéralisme, une quadruple régulation économique, financière, sociale, environnementale et juridique, les limites à la concurrence y compris dans le domaine agricole, le renforcement de la démocratie à travers l’intervention citoyenne, la gouvernance internationale du développement durable…
La déclaration de Rio+20 ne doit pas assoir une fuite en avant à l’échelle de l’humanité mais au contraire préparer l’entrée dans un changement de civilisation.
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