GT1 Bilan et Contexte
Faire l’historique des conférences internationales permettrait d’en faire l’analyse sur ce que l’on peut apporter par rapport aux déclarations antérieures. D’un côté la Conférence de Stockholm en 1972 a globalement rempli les objectifs qu’elle s’était fixé, de l’autre côté le bilan de la Conférence de Rio en 1992 est plus contrasté. Si le sommet a cristallisé l’espoir de renouveau, les années qui ont suivi ont témoigné des limites de l’action. Afin de recréer des liens, et d’apaiser les tensions, il faut relancer une dynamique porteuse d’espoir et se donner une nouvelle échéance internationale. Rio+20 doit- être ce rendez-vous.
GT2 Economie verte et pauvreté
La conférence de Rio+20 se donne pour objectif d’engager un « greennew deal ». En outre, il est à noter que cette formulation de thèmes à aborder pour la Conférence de Rio+20 ne correspond pas au concept usuel de développement durable, dont le contenu social et démocratique est à l’heure actuelle encore faible. Il est donc essentiel d’engager un travail approfondi et complet, qui permette d’avoir une vision précise d’ensemble, tant sur le plan de la satisfaction des contraintes environnementales, que des conditions d’équité sociale et des nouvelles formes de croissance économique.
GT3 Gouvernance mondiale
Il y a nécessité à enclencher une profonde mutation de la gouvernance mondiale pour faire face à un tel bouleversement civilisationnel. Cette réforme institutionnelle nécessitera d’abord du dépassement (dans un cadre défini), de l’intérêt national quand l’intérêt commun de l’humanité est en cause ; ensuite d’une articulation cohérente des questions environnementales et économiques dans le système des Nations Unies ; finalement de la résolution des impasses tels que la dissymétrie de représentation des pays (un pays = une voix) et la règle de l’unanimité qui donne un pouvoir de blocage exorbitant à toute opposition.
GT4 Évolutions et modes de vie
La clé d’une négociation internationale réussie sera la concrétisation de la vision d’un nouveau mode de développement, durable et accessible. Ils’appuierait notamment sur les technologies vertes, un nouveau relationnel entre les personnes, des modes de consommations permettant la satisfaction des besoins de chacun, dans une logique de sobriété et d’équité. Afin de rendre cette nouvelle voie de développement plus proche et plus attrayante, il faut y intégrer une 5ème composante : la culture, vers une société relationnelle. « Ainsi, il y a ainsi un infini dans un monde fini ». Celui de la relation à l’autre.
GT5 Concertation, démocratie et éducation
L’acceptation et l’ancrage du concept de développement durable dans toutes les sociétés, aussi différentes soient-elles, passera par la mise en valeur de ces cinq piliers : environnement, économie, social, culture et démocratie. Ce constat devra aujourd’hui nourrir les pratiques territoriales et inciter à des améliorations des comportements individuels. Ces avancées ne seront possibles que dans le cadre d’une meilleure intégration démocratique. Ainsi, nombreux sont les historiens qui ont mis en exergue l’importance des avancées démocratiques liées au droit de la personne dans la réussite des changements de civilisation.
Groupe de contact genre et développement soutenable
Actuellement composé des associations suivantes : Adéquations, Association Femmes et développement (AFED), ATTAC (commission genre et mondialisation), Collectif 13-MMF, EluEs contre les violences faites aux femmes (EVFF), Enda Europe, Fondation pour les Femmes africaines (FFA), Marche Mondiale des Femmes contre les Violences et la Pauvreté, Rapsode Production, Réseau Féministe « Ruptures », Réseau Universités Nomades, Université Européenne Populaire, Women in Europe for a Common Future (WECF), et de personnes à titre individuel.
Groupe sur les indicateurs – FAIR
Le collectif FAIR (Forum pour d’autres indicateurs de richesse) réfléchit et intervient depuis début 2008 sur les indicateurs de richesse, d’inégalité, de bien-être et de soutenabilité. Après avoir rapidement évoqué l’ampleur des insuffisances des indicateurs dominants (1), nous nous interrogerons sur les méthodes à définir pour choisir des indicateurs plus pertinents si nous voulons alerter l’opinion et guider les politiques nationales et internationales (2). Nous donnerons enfin pour quelques grands enjeux mondiaux, de premières propositions de choix d’indicateurs possibles afin de les mettre en débat (3). Quelques compléments développent rapidement, en fin de document, ces quelques points et précisent ce qu’est le collectif FAIR.