L’institut Allemand pour le Développement vient de préparer une Déclaration Commune en vue de Rio+20.
« À un an de l’événement, on ne peut attendre beaucoup des préparatifs intergouvernementaux. Jusqu’à présent, l’approche business as usual domine, et semble se complaire dans son manque d’ambition et de sens de l’urgence. Pour faire de Rio+20 une étape charnière, un tournant décisif, les enjeux doivent être plus ambitieux, et le rythme des préparatifs de toute urgence accéléré. Il faut pour cela un leadership politique fort ! Les chefs d’État et de gouvernement ne doivent pas considérer Rio+20 comme un sommet de plus, à moins qu’ils ne cherchent délibérément à affaiblir le potentiel d’un processus multilatéral.
À l’heure actuelle, les gouvernements préparent un projet de document final pour Rio+20. S’ils ne parviennent pas à proposer de grandes idées et des plans d’action audacieux pour ce sommet, c’est une occasion unique qui finira à la poubelle ; dans le contexte des crises mondiales actuelles, la fenêtre d’opportunité représentée par Rio+20 se refermerait probablement pour les années à venir. Si l’objectif est bien de mettre la transformation en cours de l’économie mondiale en phase avec les capacités et les ressources de la Terre, l’ajournement et le processus d’avanc ées à la marge ne sont donc plus pardonnables.
Dans ce contexte, ce n’est pas trop demander à nos gouvernements que d’être à la hauteur de leur responsabilité collective ! Nous les prions donc de faire du sommet Rio+20 et des thèmes qui ont été convenus par consensus une priorité, en les inscrivant sans plus tarder à leurs agendas nationaux. Ils pourront ainsi préparer leurs sociétés à une transition vers une économie verte, dans le contexte particulier de leur propre pays, et permettre enfin à l’ONU d’agir en tant que défenseur mondial du développement durable, notamment en renforçant son autorité dans le domaine de la gouvernance internationale de l’environnement. « C’est maintenant ou jamais » signifie également qu’il n’est pas – encore – trop tard ! »
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je suis actuellement étudiant en sciences et techniques forestières en deuxième année. Personnellement je crois que pour régler les problèmes qui minent notre environnement il faut intéresser toute les couches sociales surtout celles des pays en voie de développement . cela n’est possible que si les décisions prises lors des grands sommets mondiaux sont bien vulgarisées